Le ramdam autour de Pierre Ménès m'a fait penser à une interview de lui après son séjour à l'hôpital. Dans le PAF il est courant de parler de sa maladie. On y fait feu de tout bois. Il faut toujours entretenir la notoriété. C'est ainsi que l'on construit une marionnette médiatique.
A partir de cette interview on peut tirer une chronologie:
2014:
La réaction de Pierre Ménès après une déclaration de l'entraîneur de René Girard qui l'avait traité de "gros de Canal +":
-"Bonne éducation, très bonne éducation. Un exemple pour tous ! (...) Ce qui vient du caniveau reste dans le caniveau".
On voit que lorsque Pierre Ménès est agressé verbalement, il ne rigole plus du tout si on s'attaque à son physique.
2016: dans une émission de C + :
"La scène se serait déroulée hors antenne un dimanche soir de 2016 sur le plateau du CFC. Alors que le public est installé dans les gradins, Pierre Ménès soulève la jupe de Marie Portolano qui se retrouve en string devant l’assistance, et lui empoigne les fesses. La journaliste lui retourne alors "une claque", voire "un coup de poing dans la figure" selon certains témoins." (L'Indépendant, 22 mars 2021)
2017: dans une émission de C +:
Convalescent, Pierre Ménès accepte de médiatiser sa maladie. On l'avait déjà vu en photo avec un ancien joueur du PSG (Thiago Motta) venu le voir alité. Tout ça c'est la politique de pendant les travaux, les ventes continuent. A la fin de l'interview, Marie Portolano intervient comme si de rien n'était. Dans la présentation, elle dit: "On est orphelin d'un journaliste" en parlant de Pierre Ménès. A la fin de son intervention, elle dit: "On l'embrasse très très fort"(sic)
Rentrée TV 2017: 19h 30 PM, de P. Ménès sur C + Sport.
Tous les intervenants sur le plateau sont des femmes: Ambre Godillon et Lucie Bacon étaient épaulées chaque semaine par une joueuse de l'équipe de France féminine. Prévue initialement à la présentation Marie Portolano est remplacée par Virginie Ramel. L'émission a été un bide. Emission alibi ne fait pas le moine.
2021: suite à la diffusion du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, de Marie Portolano et Guillaume Priou, on apprend que le document a subi la censure d'images embarrassantes pour Pierre Ménès et consorts. Du coup par effet de dominos tous les vieux dossiers sur le "journaliste vedette" sortent des tiroirs.
Extraits censurés:
M. Portolano: - Tu te souviens d'avoir soulevé ma jupe ?
P. Ménès: - Pas du tout...
- Moi je m'en souviens. Je l'avais mal pris et je t'avais même frappé ou je ne sais quoi...
- Non je ne m'en souviens pas du tout...
- Est-ce que tu le referais aujourd'hui ?
- Oh! oui..."
Notons qu'ils se tutoient. L'interview est sur un mode amical mais on note l'effarement de Marie Portolano devant les propos tenus par Pierre Ménès. Comment ne peut-on pas se souvenir de ce qu'elle rapporte ? Le constat s'impose: tentative de banalisation des mains baladeuses sans tenir compte qu'il s'agit d'une atteinte à l'intégrité physique d'une personne, en l'occurrence de Marie Portolano. L'émission n'était pas une scène de film. Ce n'est pas une fiction avec une mise en scène prévue. De cette scène de 2016 aucune image n'a été montrée car ce fut une séquence hors du direct. Des images sont-elles disponibles ou rien n'existe car les intervenants étaient en pause et donc non filmés ?
Un mois avant la diffusion de son documentaire sur C+ on a appris que Marie Portolano allait quitter C + pour aller sur M6.
23 mars 2021 sur C8:
Pierre Ménès, devant l'indignation général suite à ses différents comportement de jadis déclare remis en lumière: "Évidemment que je ne referais plus ça aujourd'hui".
Marie Portolano a signé la pétition en faveur du soutien de Sébastien Thoen évincé de C+. Pétition où ne figure pas Pierre Ménès.
Signalons que Stéphane Guy a été chassé de l'antenne de C + parce qu'il avait salué amicalement au micro le départ de S. Thoen sans pourtant signer la pétition. Par éthique personnel, il n'en signe jamais.
Tout ça pour vous faire une opinion sur le PAF. Prétendre que l'époque a changé est un discours inaudible. On a déjà entendu ce baratin au moment de l'affaire Matzneff. Un délit reste un délit.
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