Jamais le sport n'a été autant récupéré par un pouvoir politique depuis 1936. La France mérite la maille d'or de la récupération! Depuis des semaines et des semaines ce n'est plus qu'un pays qui fait croire que le sport est roi alors que ce n'est qu'une question d'économie, d'images, un grand cirque médiatique. Pendant ce temps, à chaque coin de rue, le citoyen sans garde du corps, à l'inverse de ceux qui font semblant de nous gouverner, peut se faire décapiter par un décérébré. Le pire c'est qu'on va décorer les athlètes près de la flamme du soldat inconnu. Une injure à ceux qui sont morts pour la Patrie. Rien d'étonnant dans un pays qui a élu un analphabète à l'Assemblée nationale. On est très loin de Pierre Bérégovoy, ex cheminot premier ministre. Hier, la méritocratie. A présent, le vote communautariste. Le jour où Monsieur Bérégovoy s'est suicidé, il a envoyé un message: la politique est morte. Oui, elle a été remplacée par la politique spectacle, annoncée par Guy Debord. France 2 et TF1 diffusent en direct ce barnum olympique sur les Champs Elysées qui ne riment à rien. Les commentateurs incultes font du remplissage. Ce n'est que du verbiage par des gens qui ne savent pas qui est Séra Martin et encore moins Nurmi. C'est l'apologie du vide par le néant. On est loin de la parade pour Marcel Cerdan dans un Paris en liesse. A cette époque-là tout était naturel. Ce 14 septembre 2024, on pousse les Français à se réjouir alors que le pays n'a même pas de gouvernement ! Une honte internationale.
Si d'aucuns accusent le baron de tous les maux, misogyne, raciste, antisémite et que dans le même temps ils ferment les yeux sur les agressions sexuelles du vicelard abbé Pierre, on peut reconnaître au baron quelques qualités.
En 1896, Pierre de Coubertin, a rénové officiellement les Jeux Olympiques.
Il voulait à la fois s'inspirer de l'Antiquité et de l'ère moderne dont il avait senti le souffle en Angleterre, là où les étudiants inventèrent le rugby et le football.
Chez nos voisins anglais, il avait observé que l'on mettait la pratique du sport au même niveau que la pratique intellectuelle.
Donc l'école anglais enseignait "un esprit sain dans un corps sain".
Le Baron a dit qu'il fallait faire pareil en France.
Il a donc incité le pouvoir politique a instauré une éducation scolaire qui mette le sport au niveau des mathématiques et du français, de l'Histoire et de la géographie.
Cela n'a jamais été fait !
En France, le sport a l'école est le parent pauvre de l'éducation nationale.
Les "profs" de Gym sont considérés comme des professeurs du dérisoire.
En 2024, soit presque 130 ans après rien n'a changé.
Comme les J.O 2024 ont été organisés en France, le pouvoir en place a mis le paquet de dessus, aidé par le service public de l'idiot-visuel qui a braqué le focus sur le sport, au mépris du reste de l'actualité qui elle ne s'arrête jamais.
Ils vont jusqu'à mettre en place un défilé post-J.O. pour faire durer "la parenthèse enchantée".
Et ce défilé des participants aux J.O. coûte une fortune aux contribuables comme le reste.
Bien sûr pour le J.T. de France 2 c'est motus et bouche cousue, selon le régime connu de du pain et des jeux.
France 2 poursuit son bourrage de crânes dès le matin sur les J.O. On ne voit que ça.
De l'esbrouffe, rien que de l'esbrouffe. On montre la vitrine éphémère pendant que rien n'est fait à l'école.
Il a fallu que l'on diffuse les matchs de "ping" des frères Lebrun pour que les enfants découvrent le ping-pong. On montrerait des gens avec des pots de fleurs sur la tête que la terre entière voudrait les imiter.
L'important c'est de mettre un programme sportif solide à l'école au même titre que les heures consacrés à la grammaire ou aux logarithmes. Jamais ce n'est fait: les heures de "Gym" sont bâclées et parfois facultatives, lors de ma scolarité c'était le cas. Pas mauvais en sport et en travaux manuels, mes professeurs me déconsidéraient bon qu'à aller en I.U.T.
Dans ma famille, le sport, grâce à mon père, c'était une joie de l'existence.
J'ai toujours aimé le sport depuis l'âge de raison, comme beaucoup d'autres choses.
Les Français semblent découvrir les J.O. en 2024 comme ils ont découvert le football en 1998. Ils ne voient donc pas plus loin que le bout de la Bretagne.
Et ce n'est pas tout: le locataire actuel de l'Elysée, sur l'inéluctable siège éjectable, n'a rien trouvé de mieux que de proposer que tous les 14 septembre soit désormais organisé une fête du sport, comme celle de la musique. Encore de l'esbrouffe, toujours de l'esbrouffe, rien que de l'esbrouffe. La seule journée qui vaut le coup c'est celle du patrimoine, au moins ce jour-là des portes fermées à double tour s'ouvrent temporairement.
En France, on veut même laisser les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel, et conserver la vasque de la flamme olympique. Du grand n'importe quoi.
De plus, les médias ont décrété que l'homme des Jeux était Tony Estanguet, le pt du C.O. des Jeux de Paris 2024 alors que le vrai boss fut le ministre de l'Intérieur. Sans Gérald Darmanin et tout ce qui était sous sa responsabilité, rien n'aurait été possible.
C'est la police et les soldats, les pompiers et le monde hospitalier qui auraient dû défiler sur les Champs Elysées. En première ligne. Les vrais héros ne sont pas mis à l'honneur. Ils n'auront que des miettes. Une poignée de main présidentielle avant qu'elle ne se lave avec du gel. Les "gens qui ne sont rien" ne sont pas mis à l'honneur dans cette mandature.
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